milosavljevicm a écrit :Quand une inertie est soumise à accélération, elle s'y oppose. Quand on tente de l'arrêter, elle s'y oppose également... têtue celle-ci... dans ma tête de simplet cela veut quelque part dire que l'inertie pompe de la puissance en accélérant et qu'elle en libère en décélération. De l'autre côté, la voiture accélère à partir du moment ou le couple et donc l'effort que le pneu exerce sur le sol est supérieur à son opposant (effort résistant).
D'accord, mais il me semblerait plus correct de parler d'énergie que de puissance.
Pour en revenir au sujet initial, pour que le moteur qu'une voiture dont le rupteur se déclenche continue à accélérer, il faudrait que la résultante des forces s'exerçant sur la voiture la pousse vers l'avant. A part une descente en forte pente ou un ouragan soufflant dans le bon sens (attention à ne pas s'envoler), je ne vois pas.
Si on prend un cas normal : route plate et pas de vent, si le rupteur coupe le moteur, les forces résultantes (aérodynamique, résistance au roulement et frottements interne) s'opposent à l'avancement de la voiture et la font ralentir.
Sur un moteur à injection indirecte, je veux bien admettre que les restes de mélange air+carburant dans les tubulures d'admission retardent un tout petit peu les effets de la coupure d'alimentation. Si on évalue ce retard à un cycle moteur, ça fait moins de 2/100 s, pas de quoi prendre 200 t/mn même sur un moteur à vide.