Cyril :
J'en conclue que tu as gardé la roue de secours, devant ...
En la virant, c'est un bon moyen de gagner de la place ... :wink:
ça peut être utile tout de même et puis tout est rentré ! J'avais même une trousse à outils d'appoint, on ne sais jamais
Merci pour ce C.R ...
Attends, ce n'est pas fini, il reste 2 épisodes...
c'est ce genre de désagrément qui donne une saveur particulière au périple (avec le recul bien sûre, sur l'instant un peu moins :-D )
Des fois, on (JE) est un peu Maso!
Tu es prêt pour une caterham :wink:
Je me souviens d'un retour de meeting ou de circuit (j'sais plus :oops: ) avec Gordon ...
on jouait chacun aux Ultras (le rêve de Lotus/Caterham était déjà présent), en affrontant pluie et froid en version Top Down ... c'était bien!!! :-D
Crois moi, c'est luxueux une auto avec une pare-brise alors imagine avec le chauffage en plus !!! :-D
EPISODE 3 : Cogolin / Forcalquier par les Gorges du Verdon.
Après une petite semaine dans le Var, l’heure du retour a sonné. Le chemin pour rentrer à la maison se fera en 2 étapes et sur 2 jours.
Au programme de la journée : les Gorges du Verdon et l’arrivée à notre point d’hébergement. Nous ne choisissons pas l’accés le plus direct volontairement car l’idée est de profiter du beau temps et découvrir de charmants paysages.
Je vous passe l’itinéraire menant au Gorges car il a peu d’intérêt. Toutefois la traversée de Draguignan fut bien marrante car, trouver une petite route en ville à l’aide d’une carte de la région et bien ça fait découvrir des endroits !!!
L’arrivée au Gorges se fait par Comps sur Artuby (D71), nous emprunterons la partie Sud. L’accés se fait par un camp militaire, la route est paisible au milieu d’un plateau de rochers et d’arbustes. Soudain, le paysage change…le champs de vision se rétréci, un canyon se devine. Il faut s’arrêter et faire quelques pas afin de découvrir le 1er point de vue.
Baoum!, BAOUM !!!, ah oui le terrain militaire est pas, des chars doivent s'entrainer !
La route va longer, traverser, surplomber ce somptueux site. Vous savez ce que veulent dire les adjectifs : grandiose et majestueux ? Et bien allez faire un tour là bas et vous comprendrez. Il y a de quoi à s’arrêter régulièrement pour être époustoufler par ce phénomène naturel. Les hauteurs sont saisissantes.
Imaginez des rochers, du vide, de l’eau, et un peu de monde bien sûr car ça drenne du touriste.Toutefois, en cette période c’est bien mieux. Au détours d’un virage quelques suisses font une balade : Alfa Roméo coupé Bertone, Jaguar type E cabriolet, Ferrari Dino, Pagani Zonda (cherchez l’erreur ?). Mince j’avais pas l’appareil photo sous la main !!!
Puis nous descendons encore plus au Sud afin de contourner le lac de Sainte croix, son eau est turquoise c’est son originalité. Les routes quant à elles se font plus roulantes et toujours sinueuses cela permet de dégourdir la MR car dans les Gorges ce n’est pas faisable. Ce qui est agréable c’est que même sans descendre de l’auto nous pouvons prendre des photos.
Riez / Valensole / Oraison / Forcalquier . Nous sommes sortis des Gorges mais empruntons un itinéraire génial, la route est belle, peu de monde, et la crémaillère de direction ne rouillera pas :wink:
Le rythme ce fait plus soutenu, mine de rien le poids supplémentaire des bagages se fait ressentir. Le gros porcelet suit toujours et, vu la chaleur dégagée par le moteur, il doit cuir lentement !
Les routes sont bosselée par endroit, mais l’auto ne bronche pas et n’a pas de mauvaises réaction.
Le parcours touche à sa fin pour aujourd’hui, nous arrivons à Forcalquier à notre point d’hébergement, un peu de repos fera du bien.
Car le dernier jour de notre périple approche avec un passage par le Mont Ventoux, mais ça, c’est pour un autre épisode.
Les vacances touchent à leur fin et notre parcours par la même occasion. Pour ce dernier jour, le point d’orgue sera le Mont Ventoux (bout de montagne culminant à 1841m d’altitude).
Forcalquier / Banon / Sault par le D950. Cette route est carrément intéressante à tout point de vue. Peu de monde, bonne visibilité, bon revêtement, et un paysage alternant les vues panoramiques. Idéal pour une mise en température de l’équipage et de la monture. La MR y est à l’aise, les grandes courbes comme le sinueux tout y est avalé avec facilité.
Le dernier plateau traversé nous fait arriver au village de Sault.
En regardant vers l’horizon (à l’Ouest), le mont Ventoux se rapproche. Il se détache de son environnement avec son sommet pelé.
Le Mont Ventoux : notre position d’arrivée par Sault, nous fait aborder le Mont par l’Est via la D164. L’ascension débute par une petite route, 26 kilomètres nous séparent du point culminant. Dés les premiers hectomètres des camping car, des autos et des cyclistes cohabitent sur cette portion de route étroite. Le ton est donné à nouveau : prudence. En fait au fur et à mesure de l’avancement de moins en moins de 4 roues sont présentes au bonheur des cyclistes qui eux sont NOMBREUX à vouloir accrocher à leur palmarès le sommet.
Pour ma part je souhaite le mettre au "tableau de chasse" de l’auto !
Cette première partie bien que encombrée monte en douceur, le revêtement n’est pas top, en fait c’est la route la moins empruntée. Les 2 autres possibilté sont bien plus connue voir célèbre car une course de côte y a eu ses heures de gloire.
Jusqu’au chalet Renard, ça monte sans en avoir l’air. Après avoir doublé 12 millions de shorts moulants et autres mollets rasés, je ne me prive pas de prendre des tours lorsque la visibilité le permet. Oui sur certain tronçons, il n’y a personne, j’en profite.
Passé le fameux chalet le pourcentage de la pente augmente fortement. Ouawou ça grimpe !
Bon, les cyclistes sont toujours là mais font moins les malins !!! Bref je termine cette montée en monde pépère et profite de la vue.
Pour résumer : si vous voulez en profiter, il faut y aller un jour de pluie, de froid ou de nuit et là il y aura moins de monde.
Au col c’est magnifique ! Le temps est parfais, il y fait même bon la haut. La vue est dégagée et l’on voit très loin. La MR refroidi gentilement car avec le manque d’oxygène relatif, la pente, les bagages et bien elle a bien mérité une petite pause.
Nous prenons la descente par la voie la plus au Nord et là le monde a disparu. A ben c’est cette route qu’il fallait prendre !!! :-D
Voyons si mes nouvelles plaquettes (d’origines) et le lookeed (plus d’origine) font leur boulot. Yes ça marche, il y a du frein, l’allure est sympa et les quelques touristes effacés à la moindre occasion.
Soudain dans une ligne droite je croise un truc avec une remorque, puis un 2ème truc. Pétard me dis-je ? Qu’est-ce donc ces engins déguisés ? Le temps de me poser les questions pour réaliser que ce sont des essais de développement d’un constructeur. Je pense à une marque qui a comme emblème une étoile. Autant certains véhicules sont reconnaissables, autant d’autres sont bien camouflés. Vue la configuration des lieux, ils testent le refroidissement des moteurs et le système de freinage. Pas de véhicule sportifs mais des SUV et petites citadine vu leurs gabaris.
Mais voilà que la descente touche à sa fin. Le Mont s’éloigne dans le rétroviseur et avec ce magnifique parcours accompli sur la semaine.
Le reste de la route se fait par l’autoroute qui a repris la fluidité des périodes non estivales.
Arrivée à la maison le totaliseur partiel (B) affiche 1130 km et l’auto a franchi le cap des 40 000 km.
Et ainsi s’achève le récit de notre escapade, qui j’espère vous aura donné envie de rouler avec vos autos, quelles quelles soient.
Pour conclure je vous livre brièvement mon ressenti sur l’auto après avoir parcouru quelques milliers de kilomètres depuis son acquisition.
- le châssis est assez polyvalent, dans la majorité des cas il encaisse et reste confortable. Bien que l’amortissement soit souple, l’auto a une très bonne tenue de route. En circuit il sera dépassé au bout d’un moment. La pression des pneus est primordial sur ce genre d’auto.
- le confort des sièges est bien présent, seul le manque de maintien latéral est à souligné lors d’une conduite dynamique sur route sinueuse par exemple.
- le moteur demande un temps d’adaptation et a son mode d’emploi. Du fait de son système VVTI et ses 16 soupapes, il aime les tours et ne marche (au point de vue sensation) qu’au delà 4500/5000 tours/min. Par contre il est souple et fonctionne très bien dans le bas du compte tour si l’on souhaite rouler sur le couple.
- l’étagement de la boîte à vitesse est pour moi le point le plus contraignant. En conduite musclée seules les 3 premiers rapports sont utiles, les 3 autres sont en trop. A l’inverse sur l’autoroute la 6ème permet d’économiser des tours et donc du carburant.
- la place dans l’auto ou sur l’auto, on en trouve !
- le gabarit modéré de la MR permet de se garer et de se faufiler facilement.
- la capote est étanche et facilement manipulable.
- à titre indicatif, tout confondu, ma conso moyenne tourne aux alentours des 7 litres aux 100 km.
Merci pour votre lecture.
Allez quelques photos...
Fichiers joints
Cela se passe de commentaires.
IMG_6685 (Copier).JPG (246 Kio) Vu 3043 fois
Vue du Mont Ventoux. Regardez bien, il y a des moutons sur la route !!!
Franchement ya pas à dire, tu racontes vraiment bien.
Je n'ai pas voulu te couper entre tes épisodes comme certains (hein cyril .
On s'y croirait vraiment, tu nous plonge dans l'action. Vraiment chapeau bas :prayer:
J'ai vraiment tout apprécié et plus précisément la dernière étape, Forcalquier, Mont-Ventoux tout ça, car ça m'a rappelé le meeting PACA.
On a emprunter les même route à partir de sault, avec le ventoux que l'on voit d'en bas, les moutons sur la route (les même? :lol: ) ect....
Histoire de mettre à jour un peu l'historique de l'auto sur le forum...
Le week end dernier, il était au programme :
l'entretien du cuir des sièges et des accessoires que l'on trouve dans l'habitacle.(Pas de pensées déplacées SVP :-D )
L'auto est de 2005, 6 ans ont passé...et ça ne se voit pas.
Petit rappel : le cuir est une peau, certe, maintenant elle recouvre un siège et non plus une bête. Donc les cellules ne sont plus régénérées naturellement.
Cette peau subit des "agressions" : le chaud, le froid, le soleil, le vent, les frottement des vêtements...
Du coup il est nécessaire de nourrir le cuir de temps à autres, histoire que cette peau ne sèche pas et ne craque pas.
Cette fois ci j'ai utilisé une huile de la marque Belgom, histoire de finir le flacon entamé du temps où j'étais motard. Il est possible de trouver moins cher avec des produits à base de graisse de boeuf, par exemple. Produits utilisés dans l'équitation (selles, bottes...).Ils ont la même efficacité.
Les sièges n'étant pas sales, j'ai appliqué directement et généreusement l'huile avec un chiffon doux. Le but étant de recouvrir toute la surface jusqu'à l'apparition d'une couche brillante. La peau va absorber petit à petit. Après avoir laissé une bonne demie journée reposer, il suffit de passer un coup de chiffon histoire d'enlever l'excédant.
Idem pour le volant et le levier de vitesse. Attention à ces 2 éléments car le produit les rend glissant, donc à traiter avec précaution et bien penser à essuyer le surplus.
Du coup le cuir garde un bel aspect et ne se patine pas de manière "dégueulasse".
Par contre je pense que le montant des portières est une pâle imitation de cuir ( sur les linéa sport), bien que la couleur soit la même.
Il arrive tres souvent, et même chez de grande marque de voiture, que sur une sellerie cuir, seul les parties exposées soit réellement en cuir.
Par exemple le dos des sièges est souvent en skaï, c'est un grand classique !
Petit "truc" : pour l'entretient courant des selleries "cuir", c'est à dire un nettoyage/assouplissement mensuel pour les maniaques, un produit tres bien et pas cher -> le lait mixa bébé :-D C'est un excellent nettoyant/hydratant de surface. Ca ne remplace pas un bon traitement annuel type Belgom ou encore mieux, Valmour, mais ça le complette parfaitement sans agresser le cuir :wink:
Et pour un traitement "de choc" type nettoyage en profondeur, la pierre d'argent ! Hyper efficace, mais ça necessite impérativement de nourrir le cuir juste après, avec ça par exemple : http://www.valmour.fr/produits-entretie ... ir-mat,521
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